L'étranger Albert Camus

"Là, là aussi, autour de cet abri où s'éteignent des vies, là la soirée était comme une triste trêve. Et comme ma mère se sentait si proche de la mort, nul doute qu'elle se sentait libérée et prête à tout revivre. Personne, personne... Personne n'a le droit de pleurer sur elle, et moi aussi, je me sentais prête à revivre n'importe quoi, comme si cette grande colère était arrivée. Sauve-moi de la douleur et vide-moi de l'espoir. Face à cette nuit pleine de signes et d'étoiles, pour la première fois, je m'ouvre à l'indifférence du monde bienveillant, et quand j'oublie qu'il me ressemble tant. , et que c'est finalement devenu fraternel à ce point, je sens que j'étais heureux, et que je le suis encore. Jusqu'à ce que la scène soit terminée, et jusqu'à ce que je me sente moins seul, il ne me reste qu'une chose à espérer : qu'il. assistera à mon exécution. Une foule nombreuse et de me recevoir avec des cris de haine. Un étranger raconte son histoire, qui commence par son éloignement de son pays puis par la mort de sa mère, et les événements que nous suivons ensuite sont racontés par lui-même, afin que le lecteur se rapproche de cette personne, dont l'éloignement de lui-même représentait en réalité son véritable éloignement du monde et de l'univers et de son Créateur... Et dans la fournaise de ce village, il ne restait plus personne pour lui Un ami condamné à mort pour le meurtre d'un jeune homme. Les événements alternent pour refléter davantage la lutte de l'homme avec lui-même, et le roman est le premier d'Albert Camus.